Gérard Schlosser (1931-2022)

Dès ses premières toiles, Gérard Schlosser fait le choix de la figuration : fragments de corps peints en aplats et cernés de noir. Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop Art. Dès 1967, il encolle systématiquement ses toiles de sable qui confère aux surfaces colorées une vibration très particulière : chaque petit grain ajoute la profondeur de son propre modelé avec une part d’ombre et une part de lumière.

Gérard Schlosser est le peintre du choix parcellaire. Pour réaliser ses tableaux, il a recours dès les années 70 à la photographie et à la technique du photomontage, associant par le découpage, deux ou trois éléments issus de documents différents. Il systématise par la suite ce procédé comme d’autres artistes français associés à la Figuration Narrative : Monory, Rancillac, Aillaud, Fromanger avec qui il participe à l’exposition Mythologies quotidiennes 2 en 1977. L’usage de l’épiscope qui permet de projeter une image sur la surface de la toile se généralise.

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